

Au vernissage de l’exposition des « Starry Days » à la Galerie Laure Matarasso, Jean Mas nous a livré son « trouble »…
Impression de Jean Mas – troublé…
Les toiles et l’étoile de Vincent Van Gogh
Nous sommes en présence d’une écriture qui se joue de la lettre (des lettres), lettres qui se donnent à voir par leurs absences. Ces lettres composent un texte à dessein, de nous prendre par le noir et le blanc comme lecteur. Omniprésente par leurs absences, elles nous informent du sujet de l’œuvre.
C’est de l’évanescence d’une écriture de la lettre qui par sa disparition, trace la composition entre le voir, le lire et l’entendu d’un entendement qui révèle le sujet de l’œuvre par un usage marginal de la langue, fondement d’une nouvelle expression artistique !
Rêves
Ateliers d’artistes :
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Article de Michel Gathier :
https://lartdenice.blogspot.com/2020/01/alain-amiel-starry-days.html?fbclid=IwAR3KuuFYyWtGf1YP3_Lh80wmxrK5w2dKK8NVsv2uF-NDx5YgdGTXkU7UprU
Alain Amiel, « Starry days »
Article de Nicole Laffont
Etoiles filantes et lune incertaine,
Alain Amiel brise les codes chez Matarasso
Bien-sûr Van Gogh et ses ciels étoilés. Bien sûr Lacan et ses écrits obscurs. Bien sûr les livres (édités, lus, interprétés, écrits)… Un vécu dense, polymorphe, riche, foisonnant. Des talents multiples et une curiosité à fleur d’âme.
Alain Amiel a beaucoup étudié, beaucoup contemplé, beaucoup aimé les artistes et surtout Vincent. Il s’est beaucoup interrogé aussi sur les ferments de la création, sur cette nécessité troublante qui pousse certains êtres à prendre la plume, la cithare ou les pinceaux. Dans une frénésie que plus rien ne peut interrompre tant est vif le désir de dire, de transmettre, de laisser une trace.
Nul le sait comment cet ancien éditeur, écrivain, critique d’art, cinéaste à ses heures, a glissé sur la feuille blanche un soir d’insomnie, armé de feutres sombres et d’une furieuse envie de traquer les étoiles dans des paysages nus, des ateliers d’artistes ou des scènes de genre en pleine nature. Toujours est-il que le résultat capte l’attention, surprend et chavire.

Nous sommes face à des dessins, exposés à la galerie Matarasso, qui en disent long sur la vie, l’art et la psychanalyse. Alain Amiel a choisi d’obscurcir, de foncer la réalité. C’est grâce à des petites parcelles de blanc laissées intactes sur la feuille qu’apparaissent les figures. Elles ne sont donc pas dessinées, simplement révélées. Une écriture singulière et énigmatique.

Ma préférence va vers l’immensité profonde, mer, océan ou no man’s land, dans laquelle apparaissent vaguement quelques silhouettes évanescentes. On ressent ici une sorte d’extase. Fascination mêlée d’effroi face à cette beauté froide, cette finitude, cette incapacité à être. Aux confins de l’absolu, de l’infini.
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Article de Marcel Alocco dans Perform’Arts
ALAIN AMIEL DANS LES ÉTOILES
D’abord éditeur, Alain Amiel s’est confronté à toutes les disciplines au fil des auteurs qu’il a publiés, ce qui l’a intéressé à l’art sous diverses formes. Captivé par Van Gogh, il publie sur sa vie et son œuvre des articles et des livres [ « De Vincent à Van Gogh » « Vincent revisité » « Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise – 70 derniers jours »] et sur d’autres sujet comme « Modigliani à Nice et Cagnes-sur Mer » et avec Jacques Matarasso « Mémoires – rencontres inopinées ».]

Il réalise aussi des courts-métrages thématiques (Sur Van Gogh, Modigliani, Bacon, Vinci, Duchamp, Freud, Lacan, etc…) Ses explorations historico-critiques sont accompagnées d’illustrations significatives en noir et blanc, qui s’inscrivent dans des espaces étoilés, que Jean Mas qualifie d’ « écriture qui se joue de la lettre ». Des figurations qui demandent la complicité du regardeur, car Il faut partager ses intérêts culturels pour décrypter ses propositions dans son écriture d’images critiques un peu « rorschachtiennes », propre à diverses interprétations sur Duchamp, Rothko, Van Gogh, Giacometti, Yves Klein ou la Synagogue…
La librairie-Galerie Laure Matarasso (46 boulevard Risso, NICE 06300) a récemment montré un ensemble de ces desseins-dessins qui rétrospectivent son parcours. À cette occasion Jean Mas a écrit sur cet « usage marginal de la langue ».
M.A.
