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Cette toile de 1885 est importante pour Vincent, mais également pour l’histoire de l’art. Elle fait partie des œuvres les plus préparées par denombreux croquis, des dizaines de dessins et de peintures. A l’instar de la Liberté de Delacroix ou du Radeau de la Méduse, bien qu’elle soit plus petite, elle a nécessité des centaines d’heures de travail   

« Ma palette est en train de se dégeler, la stérilité des débuts est partie. Les couleurs suivent comme d’elles-mêmes ». Ses réflexions ont mûri : « quand je regarde les vieux tableaux au niveau de la technique, je suis capable de voir maintenant des choses que je n’y voyais pas auparavant. J’arrive à peindre relativement vite et sans tâtonner, un objet donné, quelle que soit sa forme ou sa couleur ». Satisfait, il en tire une lithographie 
Jusque là, Vincent n’avait pas peint de portraits, pour lui le grand Art

Ému par la poésie de ce dîner de paysans, il a peint ce tableau où d’un clair-obscur féérique émergent des visages aux regards expressifs, chacun posé sur l’autre : « des portraits avec l’âme du modèle »

Il peindra aussi plusieurs toiles de l’extérieur de la maison.

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